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J'avais froid J'ai peint la chaleur
Mon 1er livre édité de et sur L' en France et en Belgique écrits entre 2008 et 2018 ; accompagnés de 2 photographies prises avec mon mobile.
https://www.amazon.fr/Javais-froid-Jai-peint-chaleur/dp/B0DVPWV795
J'avais froid J'ai peint la chaleur
Mon 1er livre édité de et sur L' en France et en Belgique écrits entre 2008 et 2018 ; accompagnés de 2 photographies prises avec mon mobile.
https://www.amazon.fr/Javais-froid-Jai-peint-chaleur/dp/B0DVPWV795
Published by Murielle E.
NOUS
VIVANT
CIVILISé
ATTENTION
INTENTION
VERTU
LIMITE
PATIENCE
RESPECT
SOIN
DéLICATESSE
éLéGANCE
EFFORT
NATURE
ENVIRONNEMENT
ESPACE
le BON SENS
GéNéROSITé
EMPATHIE
HUMILITé
SAGESSE
ENTRAîNEMENT
CONSCIENCE
MERCI
JOIE
VIE
RIRE
SOURIRE
VIGILANCE
TRANSCENDANCE
CLAIRVOYANCE
LUCIDITé
AMITIé
DéMOCRATIE
JUSTE
SOUFFLE
INDICIBLE
RENCONTRE
BEAUTé
AUTHENTIQUE
TRANSPARENCE
SACRé
LéGèRETé
FAUNE
FLORE
PLACE
CHOIX
SURFER
GRATITUDE
SINGULARITé
RESPIRER - INSPIRER
ACCEPTER
ENSEMBLE
CRéER
Published by Murielle E. - poésie, prose, français, atelier, écrire, écriture, dire, lire, conte, théâtre, loisirs, enfant, littérature, animation, biographie, adulte, culture, auteure, Haïku, Langue, Vocabulaire, Lecture, Histoire, Généalogie, tanka, livre
AU FIL DES AVANCéES
Sur le cou des cloches
Le tambour tambourine
Les nuages caressent les champs
Balayent les impuretés
La terre gronde à l'est -
Et les branchettes
En statures d'araignées
Sont -au front- éjectées
Hors des forêts vénéneuses
Où l'arbre vénérable
Bosses à l'encolure
Prie supplie implore
LES PLUMES
Ils se sont déchirés
Les cris -
Ont traversé les églises ;
Ils se sont ralliés
Les villageois -
Ont chanté l'Héloïse ;
Alors -
Une pluie de plumes
S'est abattue sur les villages.
Published by Murielle E. - Littérature, Culture, Loisirs, Langue, Poésie, Ecriture, Lire, Dire, Lecture, Auteure, Français, Vocabulaire, Poète
IMPURE
Si je suis impure
Pourquoi
trempes-tu ton sexe
dans mon sexe ?
Si je suis impure
Pourquoi
touches-tu notre garçon
qui est né de mon impureté ?
Si je suis impure
Pourquoi
me côtoies-tu au risque
de te contaminer ?
Si je suis impure
Crois-tu
me purifier par ton viol ?
Suis-je impure
ou
ne suis-je pas impure ?
j'AvAIs tOUt prEvU
J'ai si longtemps travaillé à son plan ; j'ai pensé à tout, surtout à rien ; j'ai vu les larges "boulavenues" ; en rêve, éveillé...
La petite ville
Sinue, s'entoure, s'entrelace
La grande ville
Eternue, s'entrecoupe, s'étouffe
La mienne
Rassure, protège, enlace
Au cœur des campagnes
A côté des champignons
Aux bords des rivières
La petite ville
Commère et vitupère
La grande ville
Impose et implose
La mienne
Respire et inspire
Au rythme des mimosas
A l'heure des rossignols
Aux rosées battantes
La petite ville
Tempête, rouspète, saperlipopette
La grande ville
Chiffonne, tamponne, éperonne
La mienne
Rigole, caracole, convole
A la lune rousse
A tire d'aile
Au bon vent
j'ai vu les sans domicile fixe, les sidéens, les hémophiles que même les rats et les cafards fuyaient à grandes pattes ; j'ai vu aussi les palais, les sept merveilles du monde, les monts les plus hauts que même les intouchables n'osaient approcher ; j'ai vu l'invisible des lumières et le visible des ombres ; j'ai ressenti la vacuité des Pures et des Justes ; j'avais tout prévu mais pas le miroir aux alouettes ni l'ensablée autruche.
pEUr sUr lA vIvE
La foule ! La foule ! Foulée ! La foule ! Foulée ! Foulée !
Ecrabouillée, piétinée, massacrée
Etourdie, étouffée, écrasée
Bousculée, ravagée, emportée
Par la foule...
JE
Dans la file d'attente
Stressée
Angoissée
Oppressée
JE
Dans la file d'attente
Encore
Toujours
Stressée
Angoissée
Oppressée
JE
Dans la file d'attente
Tourne
S'affole
S'évanouit
JE
Dans la file d'attente
Encore
Toujours
Tourne
S'affole
S'évanouit
JE
N'est plus
Dans la file d'attente !
JE
Regarde la file
Le trottinement des fourmis
La vie de ceux -qu'elle ne voit pas-
Lui apparaît
Toute crue
Avec la tête des Penseurs.
C'est alors que le tournis vertigineux de son crâne se met en route,
Elle a les yeux fixés sur un invisible point du sol sablonneux
Réceptacle des déchets -qu'elle ne voit pas-
La fait trembler.
Ses pieds ne bougent pas d'un pouce
Le banc non plus,
Juste le mouvement perpétuellement incessant des fourmis hyperactives
Dans tous les sens
Guidées par elle ne sait quel sens !
De la nourriture ?
De l'amassement ?
Du nettoyage ?
De l'instinct ?
De la mort ?
Elles s'aventurent
Elles vont à cent à l'heure
Avancent en quinconce
Accélèrent en à-coup
Transportent des éléments 10 fois plus gros qu'elles
Malgré le chemin cahoteux.
Une guerrière tourne sur elle-même
Affronte tous les obstacles
100 fois plus gros qu'elle…
10 fois, 100 fois, 1 000 fois
Le soleil et l'ombre des arbres
tissent une dentelle sur le parcours.
Insidieusement, des fourmillements gravissent
le bas, le milieu, le haut de son dos
Irrépressiblement, se gratouiller, se contorsionner, s'échapper !
JE
Meurt
Sous l'effroi.
Published by Murielle E. - Littérature, Culture, Loisirs, Langue, Poésie, Animation, Ecriture, Lire, Théâtre, Dire, Ecrire, Lecture, Auteure, Français
hAïkUs dE l'EnfAncE
Cils sur les pentes
Des joues rebondies -
L'enfance hors jeu
- - - - - - -
hAïkUs dU qUOtIdIEn
Les chandelles
S'essoufflent -
L'île d'Elle s'endort
- - - - - - -
Draps sculptés
Froissent la pose -
La pénombre dessine
- - - - - - -
hAïkUs dE fAUnE
A sec la boutasse
Les libellules pleurent -
L'humain est passé
- - - - - - -
Sur le fin rebord
Un moineau déshabillé -
Plastique conquis
- - - - - - -
hAïkUs dE sAIsOn
Feuille de chêne
Ton coeur d'or ne pomme pas
La pluie peut dormir
- - - - - - -
A la Saint-Charles
Les feuillées du bois Galan
Béniront les endeuillés
- - - - - - -
Feuilles des herbiers !
Nourrissez nos sols brûlés
Le peuple se meurt
- - - - - - -
Foulées de vos pieds
Décussées, labiées,
Nos feuilles crieront
- - - - - - -
hAïkUs dE(s) vIllEs
Un cil - un flocon
Au bord du précipice
Recourbé gelé
- - - - - - -
Pavés en sculpture
Mes ombres incomprises
Déflorent vos voies
- - - - - - -
Autobus bondé
Au milieu de l'oasis
La nèpe s'endarde
- - - - - - -
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LE KIOSQUE A CLOCHER
c'est une histoire / de petit caillou / coincé dans la chaussure //
de chien / et d'exposition / à entrée libre //
c'est aussi une histoire / d'instant présent / d'ancrage / de disponibilité //
c'est un passage / de temps appliqué / un espace ouvert / d'impromptu //
ce n'est pas / un sans sang / ni un hasard / ou une opportunité //
c'est une histoire / de vie-s / d'énergie-s / d'expérience-s //
ce n'est pas / un sens sans sang / ni un songe / encore moins un mensonge //
c'est une anecdote / folle / au sens propre / un détail de fou //
ce n'est pas / un sans sens //
un choix pris / sans prix / à travers des fils / confiés par la marche /
et un arrêt sur image //
une histoire à prendre au goût / à raconter aux trois soeurs //
à tisser / croiser / broder //
EST-CE IMPORTANT ?
Métro hôtel-de-ville
Direction nord
Terminus
Est-ce important ?
A pied
Jusqu’au théâtre
Sous la non-averse
Retrouver une non-ennemie
Sur le parvis
Où le calme renverse
A la station croisée
Les animaux
Les bistrots
Les camelots
Les poivrots
Au vu et au su
Du regard
Sans regarder
Se noient
Est-ce important ?
Assis
Observer comme ça
Sans vraiment
Non sans voir
Sur le banc
Où le calme ébloui
En suivant un vélo
Quelqu'un s’arrête
Je suis en alerte
Derrière moi
Passe
Puis s’en va
Une femme lit
Sous les rayons
Un homme boit
Sur les gravillons.
Ainsi, nous sommes,
Les pas
Des passants
Se dépassant
Les uns les autres
Au pas de course
De compétition
De rivalité
Une fin de semaine
En non-après-midi
Avant la sieste
Du verre se casse
Des déchets s’amoncellent
L’air non-frais ensorcelle
Peut-être fera t-il trop chaud !
Est-ce important ?
Un papa sans maman
Des grands-parents
Une petite Lilli
Un petit garçon
Un ballon
Un manège en fond
Qui n’a pas le tournis, lui ;
Bercée, je suis bercée, bercée,
à suivre
Tout ce non-calme...
Est-ce important ?
Le ballon est soûl
Grand-père s’est garé
Et la voiture est occupée
Il y a non-accident
Non-perte
Non-récrimination
Où est maman ?
Il me semble reconnaître
Un non-graffiti
Au front de la statue
Quelques lunettes de non-averse
S’abaissent
Sur la petite fille aux cheveux bruns non-courts
Parce qu’elle tombe sur le gravier
Qui glisse, glisse, glisse...
Est-ce non-important ?
TENDREVILLE
Un résidu sur la joue du petit garçon
une larme
transparente comme une eau claire
Une résistance à l'autorité parentale
Une gouttelette qui s'évapore
Au rythme de la joie
Revenant
Avec le chahut du ballon gonflable
Aspirant
Une dernière eau claire
transparente
comme une larme
DANS LES HLM
Dans les HLM, les caricatures
des enfants caractériels déchirant
les affiches des politiques cloportes
frissonnent avec délectation
Ces enfants bleus s'affichent
parmi les caricatures du soir politisé ;
La poudre des cloportes
explose les murs et les trottoirs
Les armatures murmurent aux frissons
le même refrain
susurrant sous les armures
Les pigeons caracolent avec défection
dans les HLM caractérisées
Au-dessus des tombes
s'infiltrent
s'insinuent
les allées des enfants balançant leurs armes
Où on aperçoit les politiques cloportes
Le bus s'arme de frissons et
c'est au bord du précipice
que s'accroupit le soleil
Les caricatures étranges des HLM de la Porte
des Morts Vivants se couvrent
de honte moussue et sèche
Alors, nous irons sur les sépultures
prendre un reste d'amour
sans l'ennui provocateur
ni le béton usurpateur
ALLONS AU PRE-VERT
De deux choses, lune,
L'autre, c'est le soleil,
<<il est mort le soleil>>
Et sa lune s'est éteinte
Un jour de gouttes
Comme un singe en hiver.
Dans le caniveau
La réanimation a flanché,
Plus de battement
Plus de souffle
Plus de coeur.
Dans la ville
La mort, aux trousses
Des Ambulanciers
Qui se balancent,
Dans les embouteillages ;
Dans la nuit
Qui se débine
Plus vite
Que leur sirène.
Dans ses veines
La déveine
Celle qui chiale
D'avoir égaré
Son passé
Axé
Sous une autre dune
Etendue
Quelque part.
De son artère
Ils ont retiré
Du fiel
Du chagrin
De l'amertume ;
Y a pas eu besoin
De transfusion,
Sa peine
Aurait noyé
Le sang neuf.
LIBRES VERS
Tigre qui tremble
Rires d'insectes
Les heures jaunes sifflent
Sur les prémices des discours.
C'est l'infernal brouhaha
Aux couleurs d'acier
Qui me reste en bouche
Après ton départ
Du Grand Café
De la rue Principale
D'Abidjan encore assoupi.
Et Arthur se retrouve ivre
Sans son bateau
Dans la voiture,
A l'arrière de ta mémoire,
Que même les textes surlignés
Ne feront pas revenir.
EN DIRECTION
Pigeon
Dont les ailes se sont "informées"
Fait le trottoir
De droite à gauche
Mignard
Sous duvet certain.
De long en large
Hagard
Sans plume aucune
Sur un mètre
Tord son cou
Scrute les recoins
Où serait son nid.
Pigeon
Dont les ailes se sont estropiées
Ne se maintient plus
De haut en bas
Blafard
Sans dessus dessous
Sur cent centimètres carrés
Implore les façades
Invoque les toits
Où serait son sauveur
LA FRÊLE ET LES PIGEONS
Je vous ai vu
Les jours de soleil
Sur un banc fluvial
Du jardin d'enfants
Sous les albizias
Donnant à manger
Aux pigeons malais
Que je chassai
Que vous attiriez
De vos osseuses mains
Et du sac, vous tiriez
Quelques miettes de pain
Jetées aux becs affamés
Frêle oiselle
Votre oiseau s'en est allé
Et
Vos doigts fatigués
S'affolent
DES GENS
Respire t-il trop fort ?
Alors elle tourne son visage
Alors il tourne sa figure.
Ils se regardent
Elle, d'en bas
Lui, d'en haut
Elle lui sourit
Il ne sourit pas.
C'est une mémé grêle
C'est un homme obèse ;
Presque assise
Trop bien avachi.
La vieille dame, mise simplement,
Scrute tout et tous ;
Le gros homme, prise bruyamment,
Ferme les paupières.
La température
Dépasse les trente-cinq degrés
Les jets d'eau
Ne dépassent pas les cinq mètres.
La brindille est foudroyée
L'énorme monsieur baille
Il n'a pas plus bougé que ça.
A l'ouest, au fond de la rame,
L'imam et le prêtre descendent
Que se disent-ils, eux ?
DANS LE METRO
A travers l'oeil géant
Sa grande déception
Accoudée à la banquette
Rouge sang.
Il a fallu annuler
Les locations
Les invitations
Les réservations
L'opéra continuait
L'âme s'exaltait
Le frisson s'insinuait
Loin de l'oeil géant
Plus déçu encore.
SLALOM
Slalom sur les quais, places, avenues et boulevards,
Les crottes redorent les trottoirs !
Slalom dans les impasses, rues, montées, jardins,
Les crottes embaument les parterres de fleurs !
A leurs maîtres, soit rendu aux centuples !
Enfin, assise, confortable et à l'abri,
Commence la belle attente...
Sous un ciel imbibé de pluie
Les crottes courront à la noyade !
L'air d'automne s'appesantit
L'insinué vent s'infiltre
Une tendre froidure filtre
Les crottes deviendront transies !
Les corps s'allient aux gelées
Font mine de s'alléger
Virevoltent entre les bâtiments
Les crottes seront épargnées !
Quelques moineaux pique-niquent
Et la Guide touristique explique...
IL apparaît dans l'embrasure
Les crottes rougiront jusqu'aux oubliettes !
VUE SUR PARC
Le vent souffle sur les toits
Envoie la neige un peu plus bas
Emmène les petites étoiles brillantes
Sur les chemins encore fumants
La terre, l’herbe, les arbres
Se laissent recouvrir
Sans pouvoir mot dire
S’abandonnant à leur sort
Les oiseaux appellent, à l’abri,
Sifflent pour se réchauffer
Se serrent les ailes, ébouriffées,
Et complotent au chaud des nids.
L’hiver passera bien ainsi
Accueilli par la Nature
Endurci par l’Hémisphère
Honni par le genre humain
Le ciel est devenu menaçant
Aussi blanc que poudreux
Tel un manteau de zibeline
Auquel on aurait redonné vie
Les jardins séchés disparaissent
Contre la bise ne peuvent rien,
Contre l’espace du dessus
Ne peuvent rien, de plus ;
Ou bien serait-ce une alliance
Un accord de bons et loyaux
Services envers la terre, assoiffée,
Que la neige vient abreuver
Published by Murielle E. - Poésie, Prose, Langue, Littérature, Loisirs, Lecture, Théâtre, Culture, Poète, Français
irréméDIABLE
Courir loin très loin
Fuir leur déni
Ne plus revenir en arrière
Partir loin très loin
Fuir leur idéal de pourrissement
Ne plus dépouiller la vertu
Déguerpir loin très loin
Fuir avant qu'il ne soit trop tard
Ne plus se mettre à nu
Détaler loin très loin
Fuir leur marasme affectif
Ne plus se mouiller pour eux
Nager loin très loin
Fuir leur errance émotionnelle
Ne plus être touché au coeur
S'envoler loin très loin
Fuir la laideur de leurs pensées
Ne plus ouvrir la boîte aux lettres
S'échapper loin très loin
Fuir leur jalouse trahison
Ne plus se laisser contaminer
Sans délai
Fuir loin très loin
Jusqu'au dénuement
<<Ô au ! THEâtre>>
Face à la scène
Une fosse aménagée
Des zèbres éberlués, en rang.
Sur la scène
Dans un gigantesque ballon jaune
Un lion, proie en bouche.
Au-dessus de la scène
Dans un jardin suspendu
On entend la voix du vide :
<<Ma haine ! Ô mon amour ! Te souviens-tu ?
Du gourmand qui creusait sa tombe avec ses crocs ;
Ma haine ! Ô mon amour !
De la paresse qui n'avait nulle noblesse
Ni prouesse,
Te souviens-tu ?
Ma haine ! Ô mon amour ! Te souviens-tu ?
De la luxure, fruit de mort à l'arbre de vie
Qui était
Fruit défendu faisant claquer les dents d'envie ;
Ma haine ! Ô mon amour !
De l'envie qui était fumeur
Qui ne pouvait souffrir le bien des autres,
Te souviens-tu ?
Ma haine ! Ô mon amour ! Te souviens-tu ?
De l'avare qui manquait aussi bien de ce qu'il avait
De ce qu'il n'avait pas ;
Ma haine ! Ô mon amour !
De l'orgueil qui ne voulait pas devoir,
Et l'amour-propre ne voulait pas payer,
Te souviens-tu ?
Ma haine ! Ô mon amour ! Te souviens-tu ?
De la colère de la colombe
Qu'il faut craindre.>>
Face à la scène
Dans une fosse aménagée
Un lion se vide de son sang.
Sur la scène
Dans un gigantesque ballon jaune
On entend l'agonie du fauve.
Au-dessus de la scène
Dans un jardin suspendu
Des zèbres...
pEtItEs fOrmEs dU qUOtIdIEn
Est aliéné
Ce que le fou n'est pas
A son désordre
- - - - - - -
L'attente de la mort
Sans faim
Pour celui qui est prêt
- - - - - - -
Pleurs et sanglots
Oubliés sur un banc
A la dernière station
- - - - - - -
pEtItEs fOrmEs d'AmOUr
Là
Sur la photo
C'était après toi
- - - - - - -
pEtItEs fOrmEs sUr tOIlEs
pEtItEs fOrmEs dE nAtUrE
Sous la rosée d'or
De las brins d'herbe embrassée
S'offrent au doux duvet
- - - - - - -
Mésange si petite
A travers le grillage
Perte pour l'humanité
- - - - - - -
S'évanouissent les murs
Devant le ras de marée
Des feuilles d'automne
- - - - - - -
Coquelicots en mai
Pluie de lait
En l'air
Le ciel est couvert
Il peut bien neiger
- - - - - - -
ECRIRE - SANS ENCRE NI PAPIER - MAIS ECRIRE or sans ni avec et pour contre parce que encore
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