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pPRoOéSieE

langue

 

LECTRICE - Lecture à voix haute ou publique

 

LIRE A VOIX HAUTE AFIN DE…

- partager un moment autour des mots

- rester en lien avec les autres

- prêter mes yeux

- se concentrer et marquer l'attention d'un auditoire

- rencontrer une auteure et son œuvre et/ou entendre une œuvre à travers une voix


DEROULEMENT

- TRAVAIL ACCOMPLI sous forme de poèmes lus au brunch, d'informations journalistiques lues en matinée, de vie d'artistes en après-midi, de romans/policiers au dîner à la place de la télévision, de prose lors d'un anniversaire ou un événement marquant

- OU DE DOCUMENTS D'ENTREPRISE lors d'un séminaire, d'une présentation afin de retenir l'attention de l'auditoire tout en vous déchargeant de cet aspect pour une meilleure concentration

 

PUBLIC & TARIF

- restaurants, cafés, librairies, lieux culturels, bibliothèques, associations, grands hôtels & luxe, entreprises

- particulier individuel 35 € heure HT

- groupe de personnes 60 € / heure HT

- lecture publique 300 € HT + défraiement / 1 h 30 (lecture + installation + organisation + préparation)

- temps de création : soit nouveaux textes, soit réécriture + relecture (tarif forfaitaire à établir selon la demande - matériel à définir)

 

HORAIRES

- 10 / 21 H

- jours ouvrables

 

 

MURIELLE E.

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ATELIER éCRITURE


 

- éCRIRE & L’DIRE AFIN DE…

- s'exprimer en mettant noir sur blanc les sensations, émotions, images, pensées

- transcrire sa mémoire, raconter une histoire en commun, partager voire imprimer ce souvenir

- trouver le plaisir dans l'écriture pour donner du plaisir dans la lecture

Plus spécifiquement, pour les enfants (de manière ludique) ou apprenants en FLE :

- faire évoluer dans l'apprentissage de la langue française

- découvrir l'autre en expérimentant les mots nouveaux, les formes, les temps, les styles, les niveaux de langage, etc.

- ouvrir l'espace des possibles à travers le jeu du langage écrit


 

DéROULEMENT

- travail accompli sous forme de protocoles cadrés déclencheurs d'écriture

- écriture / lecture à haute voix / mise en forme des textes (ex. objet d’art ou livret)


 

PUBLIC & TARIF

- groupe 68 € / heure TTC (4 personnes minimum & 10 personnes maximum)

- 3 H minimum


 

HORAIRE

- 9 h 30 à 12 h 30 / 14 à 17 H

- samedi et/ou dimanche // et/ou 1 jour par semaine


 

Anglophones are welcome


 

MURIELLE E. / SMart n° siret 50158950100086

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lE mOt dU mOIs...

 

 

ACROSTICHE

 

n.m. (grec - akros : extrême & stikhos : vers)

 

poème dont la première lettre de chaque vers, en lisant dans le sens vertical, donne le sujet/thème du poème, le nom de l'Auteur ou de celui à qui la pièce de vers est destiné/dédicataire.

 

 

 

ALEXANDRIN

 

n.m. (du roman d'Alexandre, poème du XIIème siècle)

 

vers français de douze syllabes.

 

 

ALLITERATION

 

n.f. (latin - ad et littera : lettre)

 

répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes (par opposition à assonance) dans des mots qui se suivent ; produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive.

 

 

ANACOLUTHE

 

n.f. (grec - anakolouthon : sans liaison)

 

rupture dans la construction syntaxique d'une phrase. Ex. : rentré chez lui, sa femme était malade.

 

 

ANAGRAMME

 

n.f. (grec - anagramma : renversement de lettres)

 

mot formé des lettres d'un autre mot disposées dans un ordre différent. Ex. : gare - rage.

 

 

APHORISME

 

n.m. (grec - aphorismos : définition)

 

sentence où s'opposent la concision d'une expression et la richesse d'une pensée dont l'objectif est moins d'exprimer une vérité que de contraindre à réfléchir.

 

 

APOCOPE

 

n.f. (grec - apokoptein : retrancher)

 

chute d'un ou plusieurs phonèmes à la fin d'un mot. Ex. : ciné - cinéma.

 

 

ASYNDETE

 

n.f. (grec - asundeton : absence de liaison)

 

suppression à effet stylistique des mots de liaison (conjonction, adverbe) dans une phrase ou entre deux phrases. Ex. : femme, enfants, parents, il a tout sur les bras.

 

 

BALLADE

 

n.f.

 

- au Moyen Âge, poème lyrique à forme fixe se composant de 3 strophes et d'un envoi qui commence en général par le mot "Prince". Chaque strophe et l'envoi se terminent par le même vers, les 3 strophes sont symétriques par le nombre de vers, la position des rimes, la mesure des vers, tous de même longueur.

- au XIXème siècle, poème épico-lyrique, à strophes égales, emprunté par les romantiques à l'Angleterre et à l'Allemagne. Ce poème a pour sujet une légende guerrière, un amour tragique, sanglant, un récit fantastique.

- de nos jours, la ballade évoque surtout l'idée de chant populaire.

 

 

BLASON

 

n.m.

 

Pièce de petits vers à rime plate contenant l'éloge ou la critique/satire d'une personne qu'on voulait "blasonner" c'est-à-dire célébrer et plus souvent blâmer. Décrivant de manière très détaillée un être, une partie du corps humain ou un objet.

 

 

BOUTS-RIMES

 

Rimes choisies d'avance avec lesquelles on doit faire une poésie dites "bout-rimé", sur un sujet imposé ou librement choisi. Ce divertissement fut très à la mode dans les milieux précieux et mondains tout au long du XVIIème siècle.

 

 

BUCOLIQUE

 

n.f.

 

Poème pastoral.

 

 

CURSIF-VE

 

adj. et n.f. (latin - currere : courir)

 

Tracée au courant de la plume ou/et lue rapidement, d'une seule traite.

 

 

CUT-UP

 

(anglais - to cut up : découper) 1959

 

Prélèvement de mots ou phrases dans un journal, livre, manuel, etc. et les inoculer dans un texte.

 

 

DECASYLLABE

 

adj. et n.m.

 

Se dit d'un vers qui a dix syllabes.

 

 

DIERESE

 

# Synérèse

 

n.f. (grec - diairesis : division)

 

Prononciation en deux syllabes d'une séquence formant habituellement une seule syllabe. Ex. nuage prononcé nu-age.

 

 

DIZAIN

 

n.m.

 

Poème de dix vers.

 

 

ECRITURE AUTOMATIQUE DES SURREALISTES

 

André BRETON et Philippe SOUPAULT à l'origine (1919 - 1924 - 1930 - 1957 - 1959). Puis Louis ARAGON, Paul ELUARD,René CREVEL, Antonin ARTAUD, Benjamin PERET, René CHAR, Luis BUNUEL.

 

 

ECRITURE BLANCHE

 

Poésie sèche. Entreprise d'élimination, d'assèchement, de décrassage, nettoyage.

 

 

EGLOGUE

 

(étym. pièce choisie)

 

Poème pastoral consistant en un dialogue entre deux bergers. Ce genre antique fut repris en France au XVIème siècle.

 

 

ELEGIE

 

(gr. - dire : hélas)

 

Poème lyrique, caractérisé par l'alternance des hexamètres et des pentamètres, qui finit par se spécialiser dans l'expression des sentiments mélancoliques provoqués par un deuil ou un amour malheureux.

 

 

ENJAMBEMENT

 

n.m.

 

Rejet au vers suivant d'un ou de plusieurs mots étroitement unis par le sens à ceux du vers précédent. Ex. un astrologue, un jour, se laissa choir / au fond d'un puits (La Fontaine).

 

 

EPIGRAMME

 

En Grèce, tout poème assez court pour être gravé sur une pierre. Chez les latins, petit poème satirique très bref ; forme sous laquelle il est demeuré en France.

 

 

EPITHALAME

 

(gr. - sur le lit nuptial)

 

Poème à la louange de deux époux ; genre repris par la Pléiade qui y introduisit des thèmes mythologiques, érotiques, moraux et parfois patriotiques.

 

 

EPITRE

 

Lettre en vers sur des sujets forts variés : confidences, récits d'aventures, thèmes moraux, etc. Le ton garde la souplesse du genre épistolaire et varié, suivant le sujet, du badinage au sérieux, sans atteindre l'éloquence ni la rigueur du discours.

 

 

EPOPEE

 

n.f. (gr. - action de faire un récit)

 

Poème héroïque, par opposition au roman qui, à l'origine, ne s'en distinguait pas. Elle est conçue selon les règles tirées d'Homère et de Virgile.

 

 

FRAGMENT

 

n.m. Pas de définition standard !

 

Papillonnage ; découpes, brisures de miroirs ; vision du monde, méthode de saisi du réel ; discontinu, interruptions, trous, suspens, angles morts, zones d'ombres, effets d'écran, surexpositions, floutés, solarisations, brouillages, échos, superpositions, saturations ; réseaux de sens, d'images, de sons, clignotements, stroboscopes, bombardements à fragmentation ; dispersion, dissémination, discontinuité du sujet pluriel, impersonnel, moderne ; acuité, actualité ; volés en éclats sous la violence de l'émotion ; écriture mise en pièces, attaquée, cassant sa construction ; dysfonctionnement ; dérèglement de la temporalité, étoiler sa linéarité ; les fragments n'ont pas toujours de liens entre eux ; n'aimer que les débuts ; concision pour aller au trait d'esprit ; geste d'écrire, transcription du "work in progress", bande passante, traçante des bruits ; comme un croquis, une note, un carnet, une capture, fresque, éclat, écume de conversation, bribe, lambeau, suspension ; ponctuation inventée, autre, autre effet de sens ; éléments volatils à nouveau soudés ; rythmique visuelle et sémantique, éclatement, heurt, glissement, syncope, accélération ; slogan, gravure, jeu typographique, photo, pictogramme, agglomérat  surf, zapping, scratch, cut-up.

 

HAÏKAÏ

 

n.m. (mot japonais)

 

Forme poétique japonaise qui a donné naissance au haïku.

 

HAÏKU

 

n.m. (mot japonais)

 

Petit poème japonais constitué d'un verset de 17 syllabes (5 - 7 - 5)

 

HETEROGRAMME

 

(gr. - hétéros autre et gramma lettre)

 

Est une phrase comportant chaque lettre de l'alphabet au plus une fois. En français, un hétérogramme peut comporter au plus 26 lettres (42 si l'on compte les lettres accentuées et ligatures de l'alphabet français (à â é ê ë î ï ô ù û ü ÿ ç ae oe)). Le jeu consiste à construire une phrase cohérente la plus longue possible sans nom propre ni abréviation ou sigle. Un pangramme parfait serait un hétérogramme.

 

HEXAMETRE

 

adj. et n.m.

 

Se dit d'un vers qui a six mesures ou six pieds.

 

HYMNE

 

Poème religieux en l'honneur des dieux ou des héros. Au XVIème siècle, poème à rime plate, en alexandrins, épique ou didactique (jamais lyrique) sur des sujets très divers. Ensuite, toute oeuvre qui chante un grand sentiment sur le mode du lyrisme enthousiaste.

 

IDYLLE

 

(gr. - petit tableau)

 

Dans la poésie grecque, petit poème, presque toujours érotique, évoquant des scènes de la vie pastorale. Genre repris par la Pléiade.

 

IMPROMPTU

 

Petit poème improvisé, très à la mode chez les Précieux.

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Conte à la Croix-Rousse 16052013

"L'Air à conteur" le 16 mai

DIKKENEK CAFE

Contes à la Croix-Rousse 16052013

 

CONTER LEURS & SES MOTS... en solo et compagnie... continue...
- jeudi 30 mai à 16 h 30 en la bibliothèque du 7ème
- mercredi 19 juin à 10 h 30 en la bibliothèque du 3ème

 

Bienvenue !

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Published by Murielle E. - Littérature, Langue, Conte, Dire, Lire, Atelier, Animation

n° 148 "Poussière d'infini" mars 2012

avec le texte "Le banquet" de Murielle E.

 

VERSO n°148 Poussière d'infini - Le Banquet 2012

Parution mars 2014 "Silence ! On tourne... en boucle" dans le n° 156 "Neige et feu" de la Revue Littéraire

Parution mars 2014 "Silence ! On tourne... en boucle" dans le n° 156 "Neige et feu" de la Revue Littéraire

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"Courte nouvelle"

 

Attention ! Panneau de signalisation rectangulaire et réglementaire. Écriture nette, noire sur fond blanc encadré de rouge. Pas de pieds aux lettres, il tient tout seul. Puis, plus rien, le vide, un trou au milieu de nulle part. Plus aucune indication. Les couleurs ont disparu de mon champ de vision mais mes sens sont en éveil. Je sais que je suis en ville. Sauf, que je ne la reconnais pas. Elle ne ressemble à aucune ville traversée ou visitée. Même en rêve ou à la télévision. Je ne perçois que des ombres noires et grises en lévitation et mes mains passent à travers, impossible de toucher du vivant. Pourtant, tout est réel, visiblement palpable. Tout se déplace, les objets permutent, les immeubles s’échangent leur place, les mobiliers bougent y compris les ombres qui se renversent. Je ne m’y sens pas mal juste perplexe et un peu excitée. C’est assez curieux et attirant comme ville. Toute chose se pose sur les eaux et reste ainsi. C’est comme une circulation fluide, sans embouteillage, sans accident, sans interruption. On dirait une errance humaine mais on sent quand même l’affairement d’une gigantesque cité. Les montagnes émergent d’un coup d’un seul et disparaissent de la même manière. Elles se mettent à l’abri ou laissent passer l’orage peut-être. Ah ! Tiens, une autre ombre. C’était comme une blancheur d’étoile filante ou bien encore une météorite.

Je dois rappeler Marie pour confirmer l’heure de rendez-vous de dimanche matin…

Ici, un champ de toiles d’araignées. Là-bas, une forêt sans arbre où des bâtons de sucre d’orge s’élèvent à l’infini au fur et à mesure que je scrute un peu plus loin à chaque plissement d’yeux. Au-dessus, des cendres orange et bleu qui pleuvent uniquement sur les murs. Derrière moi, se referme le chemin, plus aucune trace de pas, une légère poussière de temps en temps. De mes oreilles bourdonnent des voix et sifflent des sons. Le bruit de mes mouvements s’intensifie alors que je ne fais que marcher très très lentement comme sur un tapis de mousse. Dans ma tête, résonnent un concentré de discours étrangers que je ne connais pas du tout. Les mots crient, les phrases hurlent, les fragments se déploient et je n’arrive plus à parler. Qu’ils se taisent à la fin ! La fatigue devient trop importante, je m’assois. C’est alors que défilent sosies, jumeaux, momies, atlantes, ovnis, dieux et déesses. Comme dans les histoires et légendes que me racontaient mes grands-parents ou mon frère pour me faire peur. En boule, je me recroqueville. En fœtus, je m’enfonce. J’oublie. Mais, je tombe à califourchon sur un muret jonché de cendres froides et douces. J’y reste telle une écuyère sur sa monture, à plat ventre. Oh ! Surprise : le muret de marne avance et recule en cinémascope, tourne, monte et descend autour d’autres ruines. Les eaux montent. L’angoisse disparaît. Le volcan se soulève et je me redresse pour apercevoir son vol statique. L’oiseau

 

 

 

Poème extrait de la courte nouvelle

 

 

Pas de pieds aux lettres

Un trou

Disparu.

Noires et grises

En lévitation

A travers.

Palpable

Perplexe

Excitée.

Circulation fluide

Quand même

A l’abri.

L’heure de rendez-vous

Où des bâtons de sucre

Qui pleuvent

Une légère poussière.

Bourdonnent des voix.

La fatigue

En boule

A califourchon

A plat ventre.

Le muret de marne

Redresse

Son vol statique

A large envergure.

- - - - - - -
 

pEtItEs fOrmEs



Je mettrai de l'amour 
Sur mon visage 
Vous me reconnaîtrez
- - - - - - -


Là 
Sur la photo 
C'était après toi 
- - - - - - -


Puis, plus rien 
Encore, tout 
Tout au plus

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 Ne me regardez pas comme ça 2011

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Published by Murielle E. - Théâtre, Dire, Scène, Langue, Littérature, Atelier, Animation

 Lire l'autre 2011

 

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Published by Murielle E. - Lecture, Littérature, Poésie, Culture, Loisirs, Langue, Lire

 U-Gomina 2010

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